Destination Bas-Saint-Laurent

MRC Kamouraska

Région du Bas-Saint-Laurent

MRC Kamouraska

  • Kamouraska
  • La Pocatière
  • Mont-Carmel
  • Rivière-Ouelle
  • Saint-Alexandre-de-Kamouraska
  • Saint-André Municipalité
  • Sainte-Anne-de-la-Pocatière
  • Saint-Bruno-de-Kamouraska
  • Saint-Denis-De La Bouteillerie
  • Saint-Gabriel-Lalemant
  • Saint-Germain
  • Sainte-Hélène-de-Kamouraska
  • Saint-Joseph-de-Kamouraska
  • Saint-Onésime-d’Ixworth
  • Saint-Pacôme
  • Saint-Pascal
  • Saint-Philippe-de-Néri

Photos de la région de Kamouraska

MRC Le Kamouraska est une municipalité régionale de comté (MRC) dans Côte-du-Sud de la région administrative du Bas-Saint-Laurent, dans la province de Québec, créée le 1er janvier 1982. Son chef-lieu est la ville de Saint-Pascal. Elle est composée de 17 municipalités, soit 2 villes, 8 municipalités, 7 paroisses et 2 territoires non organisés. Son préfet actuel est Yvon Soucy.

 

La municipalité régionale de comté de Kamouraska s’étend sur une section longue de 60 km de la rive sud de l’estuaire du fleuve Saint-Laurent, à équidistance des agglomérations de Québec et de Rimouski. Le territoire de la MRC se situe à la limite occidentale du Bas-Saint-Laurent, région dont il fait administrativement partie. Malgré cette appartenance bas-laurentienne, la MRC s’avère toutefois fréquemment associée à la Côte-du-Sud, sous-région qui comprend plusieurs MRC voisines de la région Chaudière-Appalaches.

 

La superficie approximative du territoire est de 2 256 kilomètres carrés. Les îles les plus rapprochées du littoral, soit les archipels des Pèlerins et de Kamouraska, ainsi que l’île aux Lièvres font également partie de la MRC. Les 21 500 citoyens kamouraskois se concentrent par contre sur une partie réduite de ce vaste espace, soit au sein du territoire municipalisé confiné presque exclusivement dans la moitié nord-ouest du territoire. Le reste de la MRC, qui comprend deux territoires non-organisés auxquels s’ajoute une partie de la municipalité de Mont-Carmel, demeure pratiquement inhabité. Dix-sept municipalités se partagent donc l’écoumène. Un peu plus de la moitié du territoire (51,9 %) est sous gestion privée et possédée majoritairement par de petits propriétaires; le reste (48,1 %), sous gestion publique, est composé en grande partie de forêts du domaine public.

 

Le profil physiographique du territoire de la MRC de Kamouraska est apparenté à celui de l’ensemble de la Côte-du-Sud. L’assise géologique est composée de formations appalachiennes de roches sédimentaires et métamorphiques plissées.

 

La partie littorale se présente comme une vaste plaine argileuse située dans le prolongement d’un long estran vaseux. Cette bande en bordure du fleuve atteint sa largeur maximale à la hauteur de Rivière-Ouelle pour ensuite se refermer progressivement à son extrémité nord-est. Cette zone fut autrefois une batture submergée; ce qui explique sa quasi horizontalité (altitude de 0 à 20 m) et la faible granulométrie des dépôts de surface. L’uniformité de cette plaine est toutefois interrompue ici et là par des crêtes rocheuses en saillie appelées » monadnocks « . Le terme local « cabouron » est, selon certains, à privilégier puisqu’il était employé avant l’appellation monadnocks. L’appellation « monadnocks » bien qu’étant d’origine amérindienne servait plutôt à désigner des formations rocheuses similaires situées principalement dans les maritimes. Le terme monadnocks est apparu beaucoup plus tardivement dans la langue locale. Ces monticules linéaires sont composés de roches métamorphiques de dureté supérieure (quartz et grès); il s’agit probablement de strates rocheuses qui ont su résister davantage à l’érosion glaciaire et qui sont probablement demeurées émergentes lors de l’envahissement de la mer de Goldthwait.

 

Lorsque l’on pénètre quelque peu à l’intérieur des terres, la plaine se soulève en plusieurs paliers (terrasses) qui dominent le fleuve de 20 à 130 mètres: il s’agit du piedmont. Cette surface légèrement ondulée s’avère assez morcelée puisqu’elle est entrecoupée d’imposants monadnocks atteignant parfois près de 200 mètres d’altitude. Au pied de ces masses des roches affleurantes, le sable mélangé à du petit gravier est le type de sédiments qui prédomine; son origine s’explique du fait que l’on retrouvait jadis à ces endroits des plages de littoral. Cette plaine étagée s’adosse ensuite à un ou plusieurs escarpements qui marquent la transition entre les basses terres du Saint-Laurent et le massif Appalachien.

 

Le troisième secteur, un peu plus accidenté que les deux premiers, correspond à un plateau vallonné qui fut intensément érodé au cours des glaciations. Ce premier plateau se situe à une altitude s’élevant progressivement de 130 à 250 mètres du nord-ouest vers le sud-est. Son sol se caractérise par sa minceur et sa pierrosité; la petite couche de tillite qui repose sur la roche-mère présente parfois une granulométrie assez grossière.

 

Enfin, à une distance d’environ 15 km du littoral, le plateau prend davantage d’altitude jusqu’à atteindre des sommets de 400 à 700 m. Ce quatrième secteur, constitué de collines appalachiennes, couvre l’ensemble du territoire restant de la MRC jusqu’à la frontière américaine. Le relief y est nettement plus accidenté, cet espace étant entrecoupé de petites vallées et de dépressions lacustres. La tillite demeure omniprésente dans les collines quoique l’on retrouve certains dépôts plus fins et davantage triés à proximité des cours d’eau. Source Wikipédia